Le Blog du Rêveur

Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur.

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L’esprit Musher : Interview proposée par H., pour l’émisssion « Rêveur d’un Jour »

Toutes les photos présentes ici ont été prise par Hugo Villegas (IG : @hugovlgs). Elles vous sont présentées ici avec son aimable autorisation.


Bonjour à tous, chers auditeurs et bienvenue dans l’émission « Rêveur d’un jour » ! Aujourd’hui, nous recevons Romain, jeune aventurier et titulaire d’un PVT au Canada, qui s’est lancé dans un projet de musher dans un chenil au Québec. Bonjour Romain.

Bonjour H.

Alors Romain, nos auditeurs ont posé beaucoup de questions sur nos réseaux. Prêt à y répondre ?

Totalement, j’ai même hâte !


Le Projet

Parfait ! Pour commencer et rentrer directement dans le vif du sujet, pourquoi ? Pourquoi ce projet de musher ?

Eh bien, comme vous le savez, l’hiver canadien est rude, et il vaut mieux le passer au chaud, trouver un petit travail pépère en ville et sortir le soir siroter un chocolat chaud avec les copains. Voilà, mais moi je n’aime pas la normalité, alors je suis parti dans le Nord du Québec, dans une région froide l’hiver, dans un chenil à quarante-cinq minutes d’une grande ville, travaillant principalement dehors au contact des animaux.

Très bien, c’est donc un emploi ?

Non, c’est du woofing, c’est-à-dire que j’échange quelques heures de travail contre l’hébergement, la nourriture et la lessive. En gros, je n’ai aucune dépense en travaillant ici mais je ne gagne rien. C’est parfait pour du slow travel, un voyage plus lent où l’on prend le temps de découvrir un endroit. 

Et comment as-tu trouvé ce woofing ?

La plupart du temps, on trouve un lieu de woofing sur un ou plusieurs sites internet dédié(s) à ça, mais ici, c’est encore différent. J’ai moi-même été client de l’entreprise qui détient le chenil quand je suis venu voir ma sœur pendant ses études à Montréal en 2018 et à l’époque j’avais trouvé l’endroit extra, les activités aussi et j’avais discuté avec un woofeur présent sur place à ce moment-là. Cet été, j’ai contacté le gérant, via Messenger pour lui demander si une place était à prendre pour l’hiver. Ce fut une réponse positive, et quelques mois plus tard, après un trip dans l’ouest, je débarquai dans le chenil pour la saison hivernale. Je n’avais aucune connaissance dans le mushing mais ça s’apprend sur le tas.


Le Camp

Et tu vis où alors ? Dans une maison ?

C’est plutôt un camp, un chalet de rondins de bois, perdu dans la forêt. Il y a quand même une route qui arrive jusque-là, le village n’est pas bien loin, environ 10 minutes de voiture. Je vis à l’étage du camp, dans une chambre aménagée. Les membres du staff ont chacun leur chambre et ça, c’est cool.

Ça va justement avec les autres membres du staff ?

Super bien, l’ambiance est bonne, on est tous amateurs de jeux de société alors on se fait souvent des soirées 7 Wonders ou autres quand il n’y a pas de clients. On s’entraide tous dans les tâches qu’on a à faire et ça, c’est vraiment top.


Les Activités

Justement, parle-nous un peu de tes journées type, comment ça se passe ?

Je dirais qu’il y a deux journées types, l’une avec de la clientèle, l’autre sans clients. 
Pour une journée avec des clients, c’est assez simple. Mon rôle est d’aider le guide, je suis handler, le bras droit du musher. C’est le guide qui gère les clients, moi je le soulage d’autres tâches pour qu’il puisse justement gérer au mieux le reste. Avec lui, ou sans lui s’il est occupé, je prépare le matériel d’expédition, je prépare les chiens en leur mettant leur harnais, je les emmène à la ligne, prêt pour se faire atteler au traîneau, je gère le traîneau de tête si le musher doit intervenir sur les traîneaux à l’arrière (nous sommes à deux sur le traîneau de tête, chacun sur un patin), je nourris les chiens, je ramasse leurs crottes, je ramasse du bois, j’allume les feux, etc… 

Ça doit prendre du temps tout ça ?

Oui, mais c’est un plaisir de se poser le soir, dans une tente ou au camp, partager un chocolat chaud et discuter de la journée d’expédition qui vient de se finir. Les clients sont ravis, épuisés, et nous aussi !

Et une journée sans clients alors ? Ça donne quoi ?

Il y a des tâches qui reviennent, comme le nourrissage des chiens et le ramassage des crottes, et puis il y a plein de tâches annexes qui se font au camp : couper, fendre et ranger du bois, déneiger les toits, réparer les traîneaux ou d’autres matériels d’expédition (harnais, tente), promener les chiots… Mais surtout, les chiens doivent s’entrainer et c’est l’une des activités principales, l’entrainement des chiens !

Et le froid ? Il fait vraiment froid en ce moment, tu le vis comment ?

Fraîchement. Mais heureusement j’ai pu m’équiper avant que l’hiver n’arrive, et j’ai reçu un colis de France avec quelques bonus qui font que je survis par trop mal aux températures extrêmes. J’ai eu quelques engelures aux mains à un moment, rien de méchant mais c’est impressionnant. Les pieds, c’est le plus dur. Une fois que t’as froid aux pieds, c’est très difficile de se les réchauffer. T’as beau remuer tes doigts de pieds dans ta botte, c’est dur. Et c’est une fois que ça réchauffe que c’est le plus douloureux…

Pas trop dur comme travail quand même ?

Physiquement, c’est dur. Le froid, le travail physique, toujours dehors… J’use beaucoup d’énergie pour me réchauffer, donc je mange comme deux et je ne prends pas un kilo. Mon corps me rappelle de temps en temps qu’une journée de repos de tant à autre ne ferait pas de mal. On travaille quand même tous les jours, il n’y a pas de repos quand on travaille avec le vivant…

Tu n’as quand même pas perdu de doigts dans cette histoire ?

Non, non, j’ai tous mes doigts aux mains et aux pieds.


Les chiens

Quittons ce froid qui me donne trop de frissons. Parlons un peu des chiens. Il y en a combien au chenil ? C’est des chiens de races ?

Il y a environ soixante-cinq chiens au chenil, dont vingt Malamutes d’Alaska, vingt-cinq Esquimaux du Canada et vingt chiens croisés nordiques (on retrouve du sang de Husky, de Malamutes et d’autres races de chiens du froid). Les Malamutes sont souvent qualifiés de « force tranquille » car ils sont très forts et endurants, mais très doux. Au contraire des Esquimaux qui sont des chiens très excités et pas des gros gabarits. Ils sont très bons dans des endroits plats comme sur des lacs et des rivières, mais dès qu’il y a des petites côtes, c’est plus délicat. Les croisés, eux, sont entre les deux.

Tu as réussi à mémoriser tous les noms de tous les chiens et les reconnaitre ?

J’ai encore quelques doutes parfois sur deux chiens qui se ressemblent quand ils ne sont pas à leur place, mais oui, je connais tous les noms de tous les chiens, et également leur caractère et leur habitude.

On ressent que tu as effectivement appris à bien les connaître.

C’est vrai que c’est très très intéressant de côtoyer ces chiens, de voir leurs caractères, de les voir au travail et leur évolution dans ce domaine. J’adore !


La clientèle

Pour en revenir au côté clientèle, ce sont plutôt des clients canadiens ou des voyageurs ?

On va dire que pour les grandes expéditions, de deux jours et plus, c’est principalement de la clientèle européenne francophone (français, belges, suisses…) et pour les initiations, donc une demi-journée, voir une journée, c’est un mix des deux : on retrouve des québécois et des européens en vacances.

Et lors de tes expéditions, tu as eu une expédition plus atypique que les autres ? Un client atypique peut-être ?

Pour les clients, je ne dirais pas trop atypique, avec chacun son caractère certes, mais pas plus atypique que ça. Quant à l’expédition, oui, celle de Noël justement était pas mal dans le domaine.

Raconte-nous ça !


L’anecdote

Alors… Nous étions partis avec Mélina pour une expédition de trois jours avec les Malamutes. Nous avions avec nous une famille suisse, les deux parents et leurs filles de seize et treize ans.
Déjà au départ, dans les premiers kilomètres, nous avons cassé le frein de notre traîneau. Pas le temps de faire une belle réparation, nous en faisons une sommaire pour le reste de la journée. Nous avions donc évité une partie du parcours initialement prévu pour contourner une pente assez raide. Avec notre frein, hors de question de la passer. Mais, en début d’après-midi, c’est une descente courte mais très raide qui nous a surpris à la sortie d’un virage. Pas le temps de réfléchir longtemps, les chiens étaient déjà engagés. Et là, c’est la chute. Une belle gamelle de notre part. Une belle frayeur, rien de cassé, un bon fou rire et on repart. Les clients passent sans problème.
Pour notre premier soir, nous nous étions tentés près d’un lac. C’était notre deuxième montage de campement à tous les deux. Pour ma part, ma première expérience de montage avait été avec Antoine, quelques jours avant, qui, lui, a souvent fait de la tente. Mélina en avait monté une fois, l’année précédente. Bref, pour notre deuxième campement, ce n’était pas si mal mais nous avions assez froid dans cette tente. Le poêle à bois avait beaucoup de mal à chauffer. On s’est rendu compte, en discutant au retour avec le gérant, que c’est à cause de l’arbre que j’avais choisi, un sapin, qui est un bois qui ne chauffe pas. Deuxième loupé.
La deuxième journée de l’expédition était bien froide, on s’est réchauffé comme on peut. On était le 24 décembre, c’était donc Noël. On a retrouvé Antoine avec un autre groupe qui s’étaient tentés près d’un lac eux aussi. On a passé la soirée du réveillon ensemble, autour d’un feu de camp. C’était une très belle soirée. Le bois coupé chauffait mieux cette fois-ci dans le poêle de la tente. Il faisait vraiment bon ce soir-là. Et là, ce fut le drame… Imaginez-vous ce qui suit…
Six heures du matin, le poêle à bois, rempli, tombe dans la tente. Les flammes sortent du conduit de cheminée qui s’est démanché. Le réveil se fait en panique. J’attrape mon pantalon qui traîne et je tente d’étouffer les flammes avec tout en demandant à la famille de sortir au plus vite de la tente. Une fois les flammes étouffées, la tente se remplit de fumée et c’est encore pire mais heureusement tout le monde arrive à sortir plus ou moins facilement de la tente. Dehors, c’est la panique, la plus jeune s’est brûlé la main sur un morceau de cheminée dans la précipitation et l’a plongée dans la neige. Mélina aussi s’est brûlée mais ne dit trop rien. Elle va voir Antoine dans la tente voisine pour que tout le monde puisse venir s’y réchauffer, il fait froid dehors. Et on termine avec lui la remise en état de la tente, on récupère les affaires qui traînent et on se retrouve tous pour le petit déjeuner dans la tente des voisins. C’est là qu’on constate que c’est finalement Mélina, la plus silencieuse, qui est la plus brûlée aux mains et au pied, certainement dans un réflexe lors de la chute du poêle. Un coup de téléphone satellite et le gérant vient évacuer les blessés en pick-up/motoneige, tout en ramenant Inès qui guidera pour finir l’expédition. Heureusement, le retour s’est très bien passé et tout le monde se retrouve au camp le soir. C’était une accumulation de mésaventures mais au final tout s’est bien terminé, Mélina est aujourd’hui en fin de rémission de ses blessures.

Wouaw… Un sacré Noël !

Oui, c’est sûr, ça va rester dans ma mémoire comme un Noël des plus atypiques.


La Vie en Général

J’ai une question de la part d’une auditrice qui m’a bien fait rire : est-ce qu’un serial killer a réservé une excursion dans le seul but de te tuer dans ton sommeil ?

Heureusement non, je n’aurais pas le plaisir de répondre à cette question sinon.

Et cette même auditrice nous a formulé une autre question du même genre : lors d’une de tes excursions, as-tu rencontré une charmante yéti pour te réchauffer la nuit ?

Heureusement que non, et je ne suis pas sûr que la gente féminine yéti soit faite pour moi, je serais plutôt attiré par la gente féminine humaine dans ce cas.

Et ?

Et non, je n’ai trouvé ni yéti ni jeune femme pour me réchauffer la nuit et pourtant ce serait terriblement agréable, les nuit sont frettes en tabarnak !

Justement, comment se passe la vie là-bas, que ce soit avec les gens, la bouffe, les températures ? Tu apprécies la vie canadienne ?

C’est sûr qu’il faut oublier le style de vie européen, et ne pas tout comparer parce qu’on n’a pas fini sinon. Il faut se mettre en mode « vie nord-américaine », que ce soit pour la bouffe justement, qui ne vaut pas la gastronomie française (et les bons petits plats de maman), pour l’ambiance avec des relations plus succinctes avec les québécois qu’une réelle amitié naissante, ou encore pour le climat qui est très différent, très froid mais sec. On a autant froid avec un -20°C québécois qu’un -5°C français par exemple, dû à l’humidité de l’air en Europe qui change le ressenti.

Une autre question intéressante d’une auditrice qui te demande si tu te verrais faire ça tout le temps ou si tu sais que ce sera juste un passage dans ta vie, en parlant de cette expérience de musher ?

Non, c’est sûr pour moi que cette expérience restera une très belle aventure mais je ne me vois pas m’occuper des chiens et guider des expéditions toute ma vie. Le gérant, qui a fait ça pendant près de vingt ans, passe le flambeau en ce moment, Antoine et Inès ont fait ça pendant quatre ans et arrêtent également à la fin de la saison car c’est un métier incompatible avec la vie de famille qu’ils veulent avoir. C’est dur comme métier, très dur, de part les conditions météo, les chiens qui demandent une attention constante, une période d’activité intense et le reste de l’année creuse, une relation clientèle extrême (tu vis quand même avec tes clients sous la même tente…). Pour ma part, j’ai apprécié et j’apprécie encore ce que je fais mais je vais m’en aller vers d’autres aventures une fois cette saison terminée, avec de très bons souvenirs plein la tête.

Au niveau de tes proches, amis, famille, est-ce que tu ressens un manque ou ça va ?

Je vais être honnête, y’a des hauts et des bas. Autant par moments, le temps passe très vite, je n’ai même pas le temps de passer à autre chose que mon activité présente et ça ne me dérange pas du tout, je donne toujours des nouvelles fraîches avec la photo du jour et je discute avec quelques personnes qui me font des commentaires en privés, qui m’envoient des photos de leur côté et ça me permet de garder contact, autant dans la période des fêtes, avec les heures de soleil qui diminuent, le Noël loin de la famille, le Nouvel An loin des amis avec des photos de leurs soirées sur les réseaux… J’aurais bien voulu partager ces fêtes avec eux. Ce n’était pas les moments les plus simples mais ça fait partie du jeu. A l’heure où l’on discute aujourd’hui, on voit qu’on se dirige vers le printemps, les jours rallongent, ça fait du bien. J’ai eu des messages de bonne année de beaucoup de monde et ça m’a permis de discuter avec pas mal de personnes avec qui je n’avais pas discuté depuis un moment, je constate aussi que mes amis viennent maintenant d’un peu partout en France et même du monde entier… Merci le woofing ! Ça donne encore plus envie de voyager pour aller les voir chez eux. Plusieurs rendez-vous sont même déjà pris.

As-tu pu aller chez le coiffeur ? C’est une question qui est souvent revenue chez les auditeurs… ça doit sûrement venir de la photo du jour du Nouvel An.

Effectivement, je m’étais bien gardé de montrer ma tête depuis un moment, justement pour créer cette surprise. Plusieurs personnes qui m’ont eu en visio au cours du mois de décembre ont été surprises de me voir avec les cheveux aussi longs, chose que je n’avais encore jamais faite. Mais je suis toujours à la recherche de mon bien-être capillaire. Autant tout tester. Ici, avec le bonnet, peu importe la longueur des cheveux, c’est toujours caché et pas gênant donc c’était le moment propice pour tester.


La suite

Et pour la suite ? Ca va se passer comment ?

Ah ça… C’est une très bonne question parce que moi-même je ne sais pas trop ce que j’ai envie de faire et ce que je vais faire. Ce qui est sûr, c’est que la saison se termine au début du mois d’avril ici, selon l’enneigement et le dégel des lacs et rivières. A partir de ce moment, Caribroum reprendra du service pour partir vers de nouvelles aventures. Je vais peut-être retourner voir la famille avec qui j’ai construit la fameuse maison de hobbit, il y a un autre projet du genre qui se prépare, je pourrais retourner au domaine Pourki qui m’a déjà dit qu’il y aurait du travail pour moi n’importe quand, je pourrais continuer à visiter le pays, il reste pas mal d’endroits que je n’ai pas encore vus, c’est tellement grand… Je ne suis sûr de rien, il me reste encore quelques mois pour réfléchir.

Pas de retour en France alors ?

Si, mais pas pour tout de suite, ce sera certainement pour cet été.

Une dernière petite question alors, parce que ça fait un moment qu’on discute, il est bientôt l’heure de rendre l’antenne. Après cette expérience avec les chiens nordiques, envisages-tu de voler un chien à ton départ définitif ?

Il y a bien deux ou trois chiens qui me font de l’œil mais je pense que je n’arriverai pas à camoufler leur absence, le gérant veille. Et puis ce sont des chiens de meute. Un chien de meute sans sa meute, c’est un chien triste et dépressif. Ce n’est pas la vie que je lui souhaite. Ils sont heureux avec la meute, ils sont heureux de tirer les traîneaux pour nous. Je vais donc les laisser ici, dans les mains expertes du gérant et de ceux qui prendront la relève. Mais… Je ne vous cache pas qu’aujourd’hui, avec justement ce vécu, j’ai bien envie d’avoir mon propre chien qui partagerait mes aventures… Qui sait ce que l’avenir réserve…

J’adore ! Merci beaucoup Romain, pour le temps que tu nous accordes.

Merci à vous pour m’avoir écouté.

On se retrouve donc la semaine prochaine, pour une nouvelle émission de « Rêveur d’un Jour » où nous accueillerons Stéphane, chef de plantation dans une culture de tomates au Groenland. Merci Romain, à bientôt !

Merci H, à bientôt.

4 Responses

  1. Super Romain! Que d’aventures partagées ds cet article. Très belles photos. Merci pour les photos que tu postes quotidiennement. Elles permettent à bcp de monde de suivre tes péripéties. Profites de ces expériences uniques qui remplissent ta mémoire de pleins de souvenirs. Ce n’est que du bonheur. Porte-toi bien. Je te ferai encore de bons petits plats à ton retour 🤗. Ta mamounette.🥰😘😘

  2. C’est un plaisir de te suivre et de découvrir ta photo du jour tout les matins à mon réveil. Tes photos sont magnifique ! L’expérience que tu vis en ce moment à l’air génial, j’espère que tu profites un maximum. Prends soin de toi, au plaisir de se revoir en Alsace 🙂

  3. Hey le vadrouilleur !
    Déjà pour commencer mais qu’est ce cette magnifique photo d’entrée de jeu?! 🤩🤩.
    Bien évidement toutes les photos qui accompagne cette article sont superbes. Merci de nous avoir fais participer et d’avoir répondu à nos questions en plus avec la présence de H😁🤓.
    Je rejoins ta maman la dessus mais merci également de nous faire partager chaque jour ton quotidien, c’est devenu une habitude matinale pour ma part dès le réveil 😅.
    Je rebondis sur ta mésaventure 😱😱😱 ça aurais vraiment pu être pire heureusement que vous avez réagis rapidement et que ton amie c’est bien rétablie.
    Bonne continuation et bonnes aventures.
    A bientôt 🙂

    Sandra

  4. Aie, j’ai pris une jolie claque en lisant tout ça.. ça me rappelle plein de souvenirs ! ça restera gravé dans ta mémoire toute ta vie. Sympa la petite mésaventure en tente avec Mélina 😅 mon pantalon a sauvé la situation ahah
    Hugo

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