Je vous ai laissé il y a quelques jours avec des paysages à couper le souffle et une intensité de rédaction hors norme. Continuons…
Jour 8 (Déjà !) : Titicaca !
C’est enfantin et ça en fait rire plus d’un mais c’est bien le lac navigable le plus haut du monde. Et si vous voulez un ordre de grandeur, le lac Léman de notre belle France est environ sept à huit fois plus petit. Pour ceux qui ont déjà eu l’occasion de s’y rendre, vous pourrez imaginer la taille de ce lac de 8500km2 (La suisse fait 40.000km2 pour comparaison, l’Alsace 8200km2, ok ?…).
Mais avant d’y arriver, il faut encore traverser une bonne partie d’un Pérou « sauvage »… Donc avec des paysages locaux comme vous pouvez à présent vous imaginer. Je vais vous aider un peu.
Je suis un peu déçu des photos prises du bus mais bon… Pour le côté nature du Pérou, pas de soucis, je recommande. Et nous voilà donc à Puno, au bord du lac. Je n’ai pas vraiment eu le temps d’y faire du tourisme mais j’ai quand même pu y admirer quelques bâtiments pas dégueux…
Et puis le lac… Le lac… Non, ils ont dû se tromper dans la brochure, je suis devant une mer ! Pas un lac ! C’est réellement immense, dur de s’imaginer la chose sans le voir je pense. Je n’en aurais pas été capable et pourtant j’ai tenté… Je n’ai donc pu qu’entrevoir le lac, voir la baie de Puno en fait… Juste la baie qui doit faire la taille de Strasbourg…et son agglomération…
En bon touriste que je suis, j’ai pris une navette pour me rendre sur des îles artificielles créées par des peuples anciens et dont la tradition est perpétuée. C’est incroyable de savoir sur quoi on marche quand on se trouve sur ces îles : de la terre flottante recouverte de « roseaux ». Et ça flotte depuis des siècles. Les anciennes civilisations étaient quand même bien plus avancées que l’on se l’imagine.
Et pour terminer cette journée, quoi de mieux que d’assister au carnaval de Puno qui se déroule en ville ce soir là? Je suis en terrasse en train de siroter un mojito (encore ! Ben oui, et alors?) et d’apprécier la musique et les séances locales, avec le folklore et les habits typiques qui vont avec.
Je me répète mais ils savent s’amuser ici, quelque soient le lieu et les générations. Je termine ici ma septième journée et vous raconterai la suite depuis Cusco.
Jour 9 : Cusco, capitale de l’empire inca… et du tourisme.
On va être clair tout de suite, je m’attendais à pire. Non, je suis même assez content de l’ambiance générale de Cusco. Il faut dire que je suis arrivé de nuit, à cinq heures du matin, et que j’ai pu profiter du calme de la ville. La Plaza Mayor del Cusco était encore très peu animée et j’ai pu prendre quelques photos sans touristes dessus, ou presque…
A cinq heures du matin, y’a peut être pas de touristes mais il n’y a pas moyen de gratter du wifi car il n’y a aucun commerce d’ouvert. J’ai été lâché dans Cusco par la compagnie de bus au terminus et puis je n’ai pas d’hébergement prévu pour ce soir… Je suis avec mon sac sur le dos à arpenter les rues de Cusco à la recherche d’une auberge pour la prochaine nuit (et surtout poser mon sac…). J’ai souvenir de l’une d’elles au nord de la place et j’en prends le chemin. C’est là que je me rends compte que Cusco, c’est loin d’être plat, oh non, c’est tout le contraire, ça grimpe.
A mon arrivée à l’auberge, j’avoue qu’elle ne m’inspire pas trop. Jusqu’ici j’ai suivi mon instinct (et mon portefeuille quand même) pour choisir une auberge et ça ne m’a pas trop mal réussi. Là, je croise des gens rentrant de boîte et les lieux sont super bruyants. Demi-tour. Je profite juste un peu de la vue parce que je suis pas monté pour rien non plus.
Retour à la case départ. Mais les commerce commencent à ouvrir leurs portes. J’en profite pour me poser dans un Starbucks (oui, l’Amérique est présence au coeur de Cusco avec Starbucks, KFC et l’incontournable Mcdo sur la place historique principale de la ville… Bref…) pour chopper un peu de wifi. Je check les auberges et go prendre un lit et poser mon sac. Une fois chose faite, Geocaching. Y’a pas mieux pour découvrir les lieux insolites sans guide touristique. Et je n’ai pas été déçu. Après une très grande montée de marches à en cracher ses poumons (je vous rappelle juste l’altitude et le manque d’oxygène et je confirme qu’on le sent…), j’arrive à destination et trouve même la boîte! Je me retourne et reste là quelques temps pour admirer la vue.
Go faire le touriste et faire quelques monuments alentours avant de redescendre. Tout ça avant midi ! J’ai l’impression que j’ai déjà passé une journée à Cusco mais non… L’après-midi fut consacrée à une petite sieste (on dort pas non plus super bien dans les bus) et à flâner dans les rues, cette fois remplies de touristes, de boutiques de souvenirs et de vendeurs à la sauvette. Mais ce que je peux dire sur la ville, c’est qu’elle est quand même beaucoup plus propre, le centre historique est bien plus grand et la police régule la circulation. Des différentes villes péruviennes que j’ai pu admirer, Cusco restera certainement ma préférée.
En bref, une journée un peu plus posée que les autres. On recommence demain pour plus d’animations. Je vais clore cet article ici. Si je rajoute un jour de plus, ça va être beaucoup trop long.
Merci à tous pour vos retours positifs sur les articles. Je suis content de vous faire voyager avec moi.
A bientôt,
Romain