Nous y voilà. Enfin. Le Canada. Quelle aventure ! Plus de deux ans se sont écoulés entre les premières démarches et mon premier pied sur le territoire avec mon permis de travail.

Mais revenons un peu sur le pourquoi du comment de qu’est-ce que je fais là-bas. Je vais reprendre l’histoire au tout début. Ça risque d’être un peu long mais ça permettra peut-être à d’autres de tenter l’aventure.

Tout a donc commencé en mai 2019 où j’ai été tiré au sort dans le bassin de PVT canadien. J’avais déposé ma candidature, sans grande conviction d’être tiré au sort, en décembre 2018. Pour cela, j’ai rempli tous les papiers nécessaires. Pour ceux qui veulent des informations supplémentaires pour comment faire toutes ses démarches, je vous recommence le très complet site de pvtistes.net sur lequel j’ai récupéré toutes mes informations.

Qu’est-ce que le PVT ?  Le Permis Vacances-Travail (PVT) est un permis de travail « ouvert », ce qui signifie que vous avez la possibilité de travailler au Canada pour un ou plusieurs employeurs et que vous n’avez pas, en temps normal, à trouver d’employeur avant de partir au Canada (comme c’est le cas pour les permis de travail « fermés »). Toutefois, pour la saison 2021, en raison de la crise sanitaire, seuls ceux qui disposent d’une proposition d’emploi d’un employeur au Canada peuvent obtenir un PVT
Le PVT Canada a une durée maximale d’un ou deux ans selon votre nationalité (2 ans pour les Français et 1 an pour les Belges, à titre d’exemples) et vous permet de voyager au Canada, d’en découvrir la culture et d’y travailler.

pvtistes.net

C’est donc lors de mon séjour en Islande avec ma sœur que j’ai reçu la bonne nouvelle ! Je me revois encore dans la chambre de la guest-house que nous avions loué, en train de consulter mes emails avant de dormir, quand je suis tombé sur cet email qui me disait que j’étais tiré au sort. J’étais encore dans une période un peu trouble d’un point de vue personnel et je pense que me créer un nouvel objectif du genre ne pouvais pas mieux tomber pour en sortir. C’était donc parti ! Encore de la paperasse.

Je me suis rendu, courant juin, dans un Centre de Réception des Demandes de Visas pour un relevé biométrique, demandé par le gouvernement canadien pour l’obtention de la lettre d’introduction, le dernier papier officiel avant le PVT en lui-même, obtenu à la douane canadienne. Grace à cette lettre d’introduction obtenue en août 2019, après analyse des différents papiers, leur validation et autres démarches administrative, j’étais finalement autorisé à entrer sur le territoire canadien dans l’année après l’obtention de cette lettre, soit jusqu’au 12 août 2020.

Mon départ était donc prévu pour mars 2020. C’était largement dans les temps, et ça me laissait encore un peu de temps pour mettre un peu d’argent de côté, et de terminer quelques démarches administratives. C’est alors que le/la Covid intervient. Mars 2020, c’est le confinement qui se met en place deux jours avant le départ programmé. Tout s’écroule. J’hésite encore à tenter d’y aller mais sur l’avis de mes proches, mieux vaut rester ici, entouré, que seul dans un pays inconnu pendant on ne sait combien de temps. Bref, coup dur. Mais avec le recul, effectivement, c’était mieux ainsi.

Le projet est donc mis en stand-by pour quelques semaines, le temps que ce virus disparaisse… Tu parles… Plus d’un an plus tard, on y est toujours. Je surveillais les dernières informations, voir comment évoluaient les choses outre-Atlantique, mais les frontières étaient bien fermées.

Première lueur d’espoir quand le Canada a allégé ses restrictions auparavant strictes pour laisser entrer certaines personnes. Dont les PVTistes ayant déjà validé leur PVT (donc étant déjà venu sur le territoire) mais non, ce n’était pas encore mon cas. Et puis est arrivé une nouvelle condition, le fait d’avoir un emploi sur place, une promesse d’embauche canadienne pour venir et valider mon PVT. Je me lance donc à la recherche d’employeurs susceptible de me faire cette promesse d’embauche. Je parcours les sites d’emploi, envoie des CVs, des candidatures, parcours les forums et les salons (virtuels) de l’emploi, mais aucun retour positif.

Pendant ce temps-là, l’heure tourne, les mois passent et ma lettre d’introduction arrive à échéance. Heureusement, le gouvernent canadien à exceptionnellement mit en place des extensions des lettres d’introduction obtenu pendant l’année 2020, pour tous les pvtistes. J’ai donc pu prolonger trois fois cette lettre, mais la dead-line d’un an de prolongation maximum approchait. Je savais au fond que cette restriction allait également être revenu puisque le Covid était toujours là après un an, mais il fallait que je trouve, pour ma fierté personnelle et mon envie démesurée de bouger et voir autre chose que cette routine de merde, un job. J’ai donc élargi pour champ de recherche et là…

J’ai reçu deux propositions d’emploi. Une dans un restaurant en tant qu’aide cuisinier (ce qui me connaissent savent que la cuisine, ce n’est pas vraiment mon fort…) et un autre dans l’entretien d’un centre de vacances. Va pour la deuxième.

Les premiers contacts sont sympas et débouchent rapidement sur une promesse d’embauche, LE papier que j’avais besoin de partir. Et je l’avais aujourd’hui en main. A peine imprimé et rangé dans mon classeur spécial PVT que je cherchais déjà un billet pour le Canada, je déposai ma démission à mon poste actuel et préparait mes valises. Le départ était fixé pour le 1^er mai.

Voilà un petit résumé de mon parcours. Je m’arrête aujourd’hui ici mais je vous promets un autre article pour vous parler de mon arrivée en temps que telle sur le territoire canadien. Cette arrivée vaut bien à article dédiée. On se retrouve donc très bientôt pour un nouvel article.

Merci à tous pour le soutien apporté dans toutes ses étapes, pas toujours très simples, mais tellement enrichissantes. A très bientôt.

Romain