Holà, mais qu’est-ce qu’il se passe ? Pas d’article trois ? Y’aurait-il eut des complications lors du séjour en Martinique ? Et bien non, pas vraiment, mais un rythme qui s’est ralenti, une augmentation de la fatigue et une petite dengue qui a compliqué les derniers jours, mais je m’en vais vous narrer tout ça.
Lundi, quittant nos camarades du weekend, nous avons continué notre découverte de l’île et ses merveilles en allant explorer le Nord de l’île, et nous avons commencé par la cascade Couleuvre, avec une petite marche d’approche d’environ une heure, qui nous emmène vers la cascade la plus haute de Martinique. Ça donne un peu le vertige. Nous y goutons notre première pluie tropicale, quelques gouttes, rien de bien méchant, pour passer ensuite le reste de la journée à l’anse couleuvre en aval de la cascade. Un peu de snorkeling dans ses eaux nous permet de découvrir de beaux coraux mais pas de tortues par ici.
Mardi, rebelotte pour une cascade. Nous étions partis pour le Canal des Esclaves mais le chemin étant barricadé d’écriteaux interdisant le passage, nous nous sommes rabattus sur les toboggans naturels du Carbet. Un lieu d’accès « aquatique » (il faut marcher dans le lit de la rivière pour y accéder) mais très sympathique. Et c’est là que nous avons gouté notre vraie première pluie tropicale, celle qui rince et qui nous trempe des pieds à la tête et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous étions trempés ! Les sacs et l’électronique à pris un peu l’eau mais nous avons tenté de limiter les dégâts tout en redescendant le cours d’eau qui avait pris un peu de débit… Nos affaires mettront quelques jours à s’en remettre.
Quelle expérience ! Pour vous dire, ma chaussure était posée au sol et rien que par l’eau de pluie tombant du ciel, elle aurait été remplie en moins de 30 secondes je pense… Heureusement, cette pluie n’aura pas causée de dégâts, le niveau de la rivière restant correct, j’ai finalement pris ça plutôt à la rigolade. D’autant plus que la ballade en soit était vraiment très sympa !
Mercredi et jeudi seront des journées tranquilles, de transite, pour changer d’appartement en s’arrêter dans des musées, des distilleries et autres découvertes originales tout en prenant des apéros improvisés avec nos camarades du weekend qui travaillent non loin. Il faut bien profiter encore un peu d’eux avant de quitter l’île. Et quoi de mieux que des apéros et un petit restaurant pour ça ? Vous remarquerez donc que le rythme à bien changé entre le début du séjour et la fin : un peu moins de grosse randonnée, plus de repos et de baignades avec des petites visites sympathiques (et des dégustations de rhum !).
Comme dire qu’avec un frangin ralenti par la Dengue, nous avons un peu revu notre programme. (La Martinique est en pleine épidémie en cette période, et vu le nombre de moustiques … Agaçant…) Nous avons donc visité Grand Rivière, au Nord de l’île, un petit village coloré. Puis la fameuse distillerie JM, rénovée et donc qui propose une agréable visite. Même si pour ma part, je n’apprécie toujours pas le rhum…
Ah oui, j’ai oublié de préciser, la dengue… Ce n’est vraiment pas une maladie sympa. Au moment ou j’écris ces lignes, je me sens toujours autant fatigué. Autant sur le moment, la fièvre et les maux de tête, ça va, y’a pire, autant la fatigue, c’est atroce. Et même une fois le reste passé, la fatigue est insupportable. Je me sens encore tellement faible… Je ne le souhaite à personne, c’est juste horriblement chiant, pas douloureux, mais chiant ! Vivement que ça termine. J’ai failli ne pas prendre l’avion avec ses conneries, prise de température au retour avant l’embarquement ! Heureusement, 36.6°C, ça passe. Ouf…
Pour conclure, un début de séjour très intense et un rythme qui s’est calmé au milieu de séjour pour prendre un rythme plus « vacancier » qui n’a pas fait de mal, au contraire. La Martinique est une très belle île tropicale avec des découvertes dans tous les domaines qui peuvent satisfaire les aventuriers comme les « plagistes », si on aime les climats chauds parce que c’était un des aspects les plus compliqués, avec des moustiques.
De belles vacances en effet. Le climat reste difficile à supporter pour nous, Alsaciens. Le retour en France fut brutal d’ailleurs. Passer d’un ressenti 38°C à 10°C en sortant de l’aéroport à Paris fut radical et agréable à la fois ! Bref, maintenant il faut se remettre du jet lag et profiter de l’automne.
Merci à tous d’avoir suivi cette nouvelle aventure et on se retrouve très vite pour une prochaine, amis lecteurs !
Romain
Wahou, quelle aventure de dingue… ou de dengue? MDR