Le Blog du Rêveur

Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur.

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De plus, certaines images semblent avoir disparu. Un gros boulot de mise à jour est en cours pour retrouver ces images dans mes bases de données. Le Blog va retrouver toutes sa forme pour sa version 3.0.
Veuillez m’en excuser.

Lundi matin, 8h, départ pour les alentours du Lac Saint-Jean, dans le Nord du Québec. Ce n’est pas encore l’extrême nord mais les températures correspondent déjà un peu plus à l’hiver canadien que l’on s’imagine : froid et enneigé. Et rien qu’avec la route, je n’ai pas été déçu : de vastes étendues enneigées, des rivières et des lacs gelés et enneigés, des paysages à couper le souffle… Superbe, aucun regret d’avoir choisi un lieu si éloigné de Montréal et des grandes villes pour y passer quelques jours, loin de tout.

En route vers le Nord

Une fois arrivé, on se retrouve dans un chalet de bois, perdu dans la forêt canadienne, entouré d’une énorme meute de chiens ! Après quelques discussions avec le staff et les clients présents, on apprend tellement de choses, tellement d’informations à retenir en si peu de temps que je ne pourrais tout vous raconter. L’ambiance et conviviale et chaleureuse, le tout autour d’un gros poêle à bois, que du bonheur !

Départ d’une expédition

Le lendemain, départ pour deux jours d’expédition en chien de traîneau. Après un rapide briefing sur le maniement du traîneau et l’équipement des chiens, le départ est annoncé. Les chiens sont tout excités et il n’est pas facile et les tenir à l’arrêt. Ça hurle, ça crie, ça jappe… Et puis le silence de la forêt, des chiens qui tirent le traîneau chargé de victuailles pour ces deux jours de raid en pleine nature.

Quoi de plus agréable que le retour aux sources, à la survie dans le grand Nord : couper un arbre pour se chauffer dans une petite cabane de chasse et y passer la nuit après quatre heures de raid en traîneau, à la lueur d’une lampe frontale (la lampe à huile ayant été oubliées, pas de bol…) ? Rien. Le bonheur originel.

La cabane au Canada

Le retour s’est fait dans les mêmes conditions, avec un repas à midi en pleine forêt, sur un barbecue de fortune. Il suffit finalement d’un rien pour être heureux.

Vue au réveil

Le lendemain, départ pour un petit raid motoneige (ski-doo dans le jargon local) d’une journée, à la découverte de la forêt et des quelques villages alentours. Finalement, ce seront tout de même quelques 200km que mon guide et moi avons parcouru, avec une moyenne de 50km/h. On peut dire que j’ai presque eu un cours privé… Les sensations sont tout autres que le traîneau, rien n’est comparable mais les deux moyens de locomotion ont leur charme. Divaguer sur les pistes à travers les forêts et les lacs, les rivières, foncer à vive allure dans les longues lignes droites tracées par d’innombrables passages de motoneiges au fil des jours, croiser d’autres adeptes de la discipline et même, chose rare, la police en motoneige customisée pour un contrôle de routine !

Vue du traineau

J’ai même eu droit de découvrir un autre refuge, bien plus grand que celui dans lequel j’ai passé la nuit lors de notre expédition en chien de traîneau. J’ai accompagné une personne du staff qui effectuait une livraison de vivre à un groupe parti le matin même. Un charmant chalet pouvant accueillir plus de dix personnes, en pleine forêt, perdu dans la nature, la nuit noire et le froid canadien.

Vendredi matin, c’est avec une certaine amertume que je quitte le refuge, jetant un dernier regard vers ce qu’il restait de la meute sur place, jouant encore quelques instants avec les chiots, avant de reprendre ma route pour Québec et y rejoindre ma p’tite sœur.

Vivre une telle expérience humaine était un bonheur, une très belle aventure, avec des personnes sympathiques que je me dois de remercier : Tony, patron des lieux et grand homme, Inès, guide des attelages de chiens qui nous a mené à travers les forêts et les lacs pendant deux jours, Martin, pour la randonnée en motoneige vraiment sympa, et tout le staff en général (Antoine, Lionel, Jérôme, Elsa, et j’en oublie certainement vous m’en excuserez) pour l’encadrement nickel. Et un grand merci à Youmit, Savik et Ounakrite (je dois mal orthographier mais tant pis) de m’avoir tiré, moi et mon traîneau, pendant deux jours. Pas toujours simple, je dois l’avouer.

Mes chiens pour deux jours

Maintenant, en route pour Québec pour de nouvelles aventures !

A bientôt, ami lecteur,

Romain

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